Sihanoukville , Ream , kirirom , bokor , phnom Penh ,les souvenirs du Cambodge de Pascal Martin (1). e

1959 La pharmacie du père de Pascal était près du marché central .

Mon père était pharmacien au Cambodge. Nous sommes arrivés à la fin de 1957 et j'en suis parti avec lui en 1973.

1958 Phnom Penh

Ma mère a contracté la tuberculose en 1961 et a décidé de s'installer à Paris. Donc, nous faisions beaucoup de voyages. Soit, mon père venait en France pour les grandes vacances, soit nous allions au Cambodge le voir.  De temps en temps, ma mère partait remplacer mon père qui venait passer quelques mois en France. J'y ai vécu de 1957 à 1960, puis de 1963 à 1966, puis j'y allais en vacances.

1958 Phnom Penh

J'y ai vécu de 1957 à 1960, puis de 1963 à 1966, puis j'y allais en vacances. J'y suis resté une dernière année 1972-73, mais le pays avait perdu son charme ; ne restait que la bizarrerie .

Au début, nous fréquentions un peu Sihanouk, mais ma mère est devenue très amie avec le prince Sirik-Matak (Sissowath), que Sihanouk détestait, et nos relations avec lui ont cessé.

1964 Les parents de Pascal avec Mme Phana Douc .

Mon père était très remuant. Il tenait de Voltaire et de Louis de Funes. Donc, nous allions partout : Kirirom, Kep, Ream, toutes les plantations d'hévéas, Angkor... Mon seul regret, c'est que j'étais trop jeune pour apprécier tout ça.

1958 Sihanoukville ou Kompong Som

Ream 1958

Au début, nous fréquentions un peu Sihanouk, mais ma mère est devenue très amie avec le prince Sirik-Matak (Sissowath), que Sihanouk détestait, et nos relations avec lui ont cessé.

Néanmoins, ils nous avaient un jour invité avec d'autres à une séance de cinéma. Et ce jour là, il nous a parlés (enfin, pas à moi) d'un hôtel à Kompong-Som qui devait aider à développer le tourisme. Nous sommes allés voir durant les grandes vacances de 1962.

1963 Pascal à Sihanoukville .

Mon père aimait le côté tranquille et sauvage du lieu.

Mes parents n'étaient pas joueurs, mais je me souviens que ma mère était revenue un jour stupéfaite, parce que le croupier se refusait à faire perdre une princesse. Donc elle emportait chaque fois sa mise et celle-ci disait à ma mère : jouez Jacqueline( le prénom de ma mère) faites comme moi.

Avant, nous allions parfois au Bokor. J'aimais beaucoup les papillons et c'était un endroit de rêves pour ça, surtout pour les papillons de nuit. Il y avait - mis à part l'hôtel - beaucoup de villas de gens riches et le seul casino du pays

Un accident nous arriva . Les villageois accoururent .